top of page

La Direction de Conscience avec l'Art Corporel Sacré

Il existe des manières infinies de naviguer dans sa Conscience, de l'explorer, de l'alchimiser et de toujours mieux la comprendre et la maîtriser.

 

L'Art Corporel Sacré, une expérience de Transformation par l'Art imaginée avec la photographe Tine Borms-Guéneau, en est une.


Retour sur une séance d'Art Corporel Sacré...


--


Le matin, quelques heures avant la séance, je me connecte à l’énergie de la personne qui va expérimenter l’Art Corporel Sacré.

Me viennent alors des ressentis kinesthésiques. Que je traduis sous la forme d’un croquis sur un coin de table.

Ce croquis n’a que peu de choses à voir avec la forme finale de la peinture. Mais il me donne des indications. Une guidance.

 

10h00, studio de Tine et François. Ça y est : la séance débute. Tine arrange l’espace, puis met une playlist. Du classique, de la musique sacrée, selon son inspiration.

 

La bénéficiaire de l’Art Corporel Sacré se déshabille, s’allonge, ferme les yeux.

Se détend.

 

Et, dans cette ambiance religieuse, en état de transe légère, dansante quasi, je me mets à peindre.

Peindre sur la peau – que dis-je sur un Être humain –  est très spécial. Rien à voir avec du papier ou de la toile. La peau a une consistance irrégulière. Le corps n’est pas plat et surtout, il bouge au rythme de la respiration.

Mais, au-delà de ces aspects que je pourrais qualifier de techniques, je peins sur une Personne. C’est une rencontre intime à traiter avec la plus profonde des dévotions, une communion à considérer avec le plus grand des respects.

 

Ce qui émerge alors, sous mes coups de pinceaux, est le fruit d’une alchimie, d’un instant de grâce. D’un mélange entre ce que j’ai capté le matin même, de ce que la personne m’inspire dans son recueil silencieux et… de ce qui demande à être calligraphié par mon entremise.

Un peu surprise, je me balade dans le Symbole, l’Histoire et l’Univers que ma main dessine. Ce matin, c’est une version disruptive du Serpent Luciférien du Jardin d’Eden qui demande à être matérialisée. Qu’il en soit ainsi.

 

Quarante minute plus tard, rompant le silence, je demande : « A ton avis qu’ai-je peint ? »

Et, j’écoute, bouche bée, la réponse : « Un serpent ».

 

Puis Tine et son Art prenne le relais. L’Art Corporel Sacré est une cocréation. L’œuvre finale a besoin du Génie de Tine pour jaillir.

Je regarde Tine au travail. J’aime voir la Création en train de se faire. Observer la maîtrise du regard, le caractère assuré du geste, ceux-là même qui permettent l’innovation.

 

Nous nous baladons dans ce Monde hors du monde, quelque part entre Le Caravage, Goya, Rembrandt et Rubens.

Nous perdons la notion du temps.

Nous vivons, au milieu de ce vortex transformateur, des moments de grâce. Des flashs de pure félicité esthétique.

 

Jusqu’à contempler, éberluées, les clichés d’Art Corporel Sacré qui s’offrent à nous. Une symbiose parfaite entre l’Ephémère de la Peinture et l’Eternité de la Photographie.

Art Corporel Sacré, par Tine Borms-Guéneau et Hélène Macaire

 


Comments


bottom of page